LUTATHERA 370 MBq/ml, solution pour perfusion

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Commercialisé
Id:
8427
Code_cis:
60823764
Code_ATC:
V10XX04
Ima_med:
Forme:
solution pour perfusion
Origine:
ema
Voie_administration:
intraveineuse
Type_amn:
Autorisation active
Statut_amn:
Procédure centralisée
Date_com:
Notice1:

1. QU'EST CE QUE CE MEDICAMENT ?

Lutathera est un radiopharmaceutique destiné au traitement de certaines tumeurs (tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques) qui ne peuvent être éliminées intégralement de votre organisme par chirurgie, se sont diffusées dans votre organisme (métastatiques) et ne répondent pas suffisamment à votre traitement actuel. Il est nécessaire que des récepteurs de la somatostatine soient présents à la surface des cellules tumorales pour que le médicament soit efficace. Lutathera se lie avec ces récepteurs et émet de la radioactivité directement dans les cellules tumorales, ce qui cause leur mort.

L’utilisation de Lutathera implique une exposition à une certaine quantité de radioactivité. Votre médecin et le médecin spécialiste en médecine nucléaire ont estimé que le bénéfice clinique issu de cette procédure avec le produit radiopharmaceutique est supérieur au risque lié aux rayonnements.

Notice2:

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE

N’utilisez jamais Lutathera :

si vous êtes allergique au lutécium (177Lu) oxodotréotide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;

si vous êtes enceinte ;

si vos reins sont sérieusement endommagés.

Avertissements et précautions

Consultez votre médecin avant de recevoir Lutathera étant donné qu’il peut causer :

un cancer du sang secondaire (syndrome myélodysplastique ou leucémie aiguë) qui peut survenir dans de rares cas plusieurs années après que vous ayez terminé votre traitement avec Lutathera.

Prenez des précautions particulières avec Lutathera

si vos reins ou vos voies urinaires ne sont pas correctement développés ;

si vous souffrez d’incontinence urinaire ;

si vous souffrez d’insuffisance rénale chronique légère à modérée ;

si vous avez reçu un traitement antérieur contre le cancer (chimiothérapie) ;

si votre numération sanguine est légèrement altérée ;

si vous présentez des métastases osseuses ;

si vous avec reçu un traitement antérieur par radionuclide ;

si vous avez eu un autre type de cancer au cours des 5 dernières années.

À moins que votre médecin n’estime que les bénéfices cliniques du traitement soient supérieurs aux risques possibles, vous ne recevrez pas ce médicament :

si vous avez reçu une radiation externe antérieure de plus de 25 % de votre moelle osseuse ;

si vous souffrez d’une insuffisance cardiaque sévère ;

si vous souffrez d’une insuffisance rénale sévère ;

si votre numération sanguine est sérieusement affectée ;

si vous souffrez d’une insuffisance hépatique sévère ;

s’il apparaît que votre tumeur ne présente pas suffisemment de récepteurs de somatostatine.

Enfants et adolescents

La sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies à ce jour chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans. Si vous êtes âgé(e) de moins de 18 ans, parlez-en à votre médecin spécialiste en médecine nucléaire.

Autres médicaments et Lutathera

Informez votre médecin si vous prenez, avez pris récemment ou avez l’intention de prendre un autre médicament, y compris des analogues de somatostatine, des glucocorticoïdes (appelés aussi corticostéroïdes), car ils peuvent interférer avec votre traitement. Si vous prenez des analogues de somatostatine, il vous sera peut-être demandé d’arrêter ou d’ajuster votre traitement pour une courte période de temps.

Grossesse et allaitement et fertilité

Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin spécialiste en médecine nucléaire avant de prendre ce médicament.

Lutathera est contre-indiqué chez la femme enceinte et pendant l’allaitement. L’allaitement doit être évité pendant le traitement par ce médicament. Si le traitement avec Lutathera est nécessaire pendant l’allaitement, l’enfant doit être sevré.

Informez le médecin spécialiste en médecine nucléaire avant l’administration de Lutathera s’il est possible que vous soyez enceinte, si vous n’avez pas eu vos règles ou si vous allaitez.

En cas de doute, il est important de consulter votre médecin spécialiste en médecine nucléaire qui supervisera l’examen.

Pendant le traitement avec Lutathera et pendant au moins 6 mois après la fin du traitement, des mesures adaptées doivent être prises pour éviter toute grossesse. Ceci s’applique aux deux sexes.

Fertilité

Les radiations ionisantes du médicament peuvent potentiellement altérer votre fertilité. Des consultations génétiques sont recommandées si vous souhaitez avoir des enfants après le traitement. La cryoconservation du sperme ou des ovules peut vous être proposée avant le traitement.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Il est considéré comme peu probable que Lutathera affecte votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cependant, votre état général et les réactions indésirables possibles suite au traitement doivent être pris en compte pour évaluer votre capacité avant de conduire ou d’utiliser des machines.

Ce médicament contient du sodium

Ce médicament contient 0,14 mmol (3,2 mg) de sodium par mL. Ceci doit être pris en compte chez les patients sous régime hyposodé.

Notice3:

3. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT

Il existe des réglementations strictes concernant l’utilisation, la manipulation et l’élimination des médicaments radiopharmaceutiques. Lutathera sera exclusivement utilisé dans un contexte clinique adapté. Ce médicament ne sera manipulé et ne vous sera administré que par des personnes formées pour l’utiliser en toute sécurité. Ces personnes prendront un soin particulier à l’utiliser en toute sécurité et vous tiendront informé de leurs actions.

La dose recommandée est 7 400 MBq (mégabecquerel, unité utilisée pour exprimer la radioactivité) dans une perfusion unique qui sera administrée 4 fois toutes les 8 semaines.

Administration de Lutathera et déroulement de l’examen

Lutathera est administré directement dans une veine.

Compte tenu de la radiation émise par ce médicament pendant la procédure d’administration, vous devrez être isolé des autres patients qui ne reçoivent pas le même traitement. Le médecin vous indiquera quand vous pourrez quitter la zone contrôlée ou l’hôpital.

En plus de l’administration de Lutathera, une perfusion d’acides aminés vous sera administrée pour protéger vos reins. Cela pourra provoquer nausées et vomissements. Vous recevrez également une injection avant de commencer le traitement pour réduire ces symptômes.

Durée de l’examen

Votre médecin spécialiste en médecine nucléaire vous informera de la durée habituelle du traitement. La perfusion du médicament dure 20 à 30 minutes. Cependant, la procédure complète d’administration durera environ 5 heures.

Suivi du traitement

Le traitement avec Lutathera peut avoir un impact sur les cellules sanguines, le foie et les reins (voir rubrique 4). Par conséquent, votre médecin vous demandera de réaliser des analyses sanguines régulières pour contrôler votre éligibilité à ce traitement et pour déceler tout effet indésirable le plus tôt possible. En fonction des résultats, votre médecin peut décider de reporter ou d’arrêter votre traitement avec ce médicament si nécessaire.

Après l’administration de Lutathera

Il vous sera demandé de boire suffisamment d’eau (1 verre par heure) pour pouvoir uriner chaque heure le jour de la perfusion et le jour suivant, et d’essayer de déféquer chaque jour pour éliminer le médicament de votre organisme.

Étant donné que ce médicament est radioactif, vous devrez suivre les instructions indiquées ci-dessous pour minimiser l’exposition des autres aux radiations.

En tenant compte des connaissances et de l’expérience dans ce domaine et des propriétés physiques et pharmaceutiques de ce médicament, les risques estimés pour la santé des membres de votre famille et de la population générale sont faibles. Cependant, vous devez respecter les règles qui suivent afin de garantir au maximum la sécurité des autres personnes. Ces règles sont le résultat de nombreuses années d’expérience d’utilisation de la radioactivité en médecine et elles comprennent les recommandations émises par les organisations internationales.

Règle générale

Vous devez éviter le contact rapproché avec les personnes qui vivent avec vous et essayer de conserver une distance d’au moins un mètre pendant les 7 jours qui suivent l’administration de Lutathera.

Utilisation des toilettes

Les toilettes doivent être utilisées en position assise, même pour les hommes. Il est absolument nécessaire d’utiliser du papier toilette à chaque fois. Il est aussi important de vous laver les mains afin d’éviter de contaminer les poignées de porte. Il est vivement recommandé de déféquer tous les jours et d’utiliser un laxatif si nécessaire. En outre, buvez fréquemment et essayez d’uriner à chaque heure du jour où vous recevez votre traitement et le jour d’après. Suivez les conseils de votre médecin sur la quantité de fluides à boire.

Contact avec des enfants et des femmes enceintes

Il est vivement recommandé de limiter le contact avec les enfants et les femmes enceintes pendant les 7 jours qui suivent l’administration.

Époux (épouse) et personnes du cercle familial Pendant 7 jours après l’administration de Lutathera :

dormez dans des lits séparés d’une distance d’au moins 1 mètre. Si votre conjointe est enceinte, prolongez cette période à 15 jours,

Allaitement

L’allaitement doit être interrompu. Si le traitement avec Lutathera est nécessaire pendant l’allaitement, l’enfant doit être sevré.

Grossesse

Les rayonnements ionisants sont dangereux pour le fœtus, c’est pourquoi la grossesse est contre-indiquée. Les hommes et les femmes en âge de procréer doivent s’abstenir en utilisant des méthodes contraceptives efficaces pendant le traitement et pendant les 6 mois qui suivent.

Personnes qui nécessitent une assistance

Les personnes qui sont alitées ou ont une mobilité réduite recevront de préférence une assistance par un aide-soignant. Lors de la délivrance d’assistance à la toilette, il est recommandé que l’aide-soignant porte des gants jetables pendant 7 jours après l’administration. En cas d’utilisation d’équipements médicaux spéciaux tels que les cathéters, poches de colostomie, vases de nuit, buse d’eau ou tout ce qui pourrait être contaminé par vos fluides corporels, ceux-ci doivent être vidés immédiatement dans les toilettes et ensuite nettoyés. Si quelqu’un vous aide à nettoyer vos vomissures, votre sang, vos urines ou vos selles, la personne doit porter des gants en plastique ; les gants doivent être jetés dans un sac-poubelle en plastique spécifique (selon la recommandation expliquée ci-dessous dans la

rubrique « Recommandations d’élimination des déchets »).

Accessoires de vaisselle et de toilette

Prenez des précautions spéciales pendant les 7 jours de traitement :

éliminez toute lingette et/ou tout papier hygiénique directement après utilisation ;

lavez-vous les mains chaque fois après être allé aux toilettes ;

prenez une douche chaque jour ;

évacuez aux toilettes tous les tissus et autres éléments qui contiennent tout ce qui est émis pas votre corps, tel que du sang, des urines et des fèces. Les objets qui ne peuvent pas être évacués dans les toilettes, tels que compresses et pansements, doivent être placés dans des sacs-poubelle spécifiques (selon les recommandations indiquées à la rubrique « Recommandations d’élimination des déchets ») ;

lavez vos sous-vêtements, pyjamas, draps et tout vêtement contenant de la sueur, du sang ou des urines séparément du linge des autres membres de votre famille en utilisant un cycle de lavage standard. Il est inutile d’utiliser un agent blanchissant et de procéder à des rinçages supplémentaires.

Recommandations d’élimination des déchets

Conservez les sacs-poubelle en plastique spéciaux à l’écart des autres ordures ; tenez les sacs hors de portée des enfants et des animaux.

Un membre du personnel hospitalier vous dira comment et quand vous débarrasser de ces sacs - poubelle. Il peut vous être demandé de rapporter votre sac au centre de traitement ou, après 70 jours, le sac peut être éliminé avec les autres ordures ménagères.

Hospitalisation et soins d’urgence

Si pour quelque raison, vous nécessitez un traitement médical d’urgence ou si une hospitalisation non planifiée survient pendant les 3 mois après votre traitement, vous devez informer les prestataires de soins à propos de la nature, la date et la dose de traitement radioactif. Pour faciliter cela, ayez votre lettre de sortie sur vous à tout moment.

Voyage

Gardez cette lettre de sortie sur vous à chaque fois que vous voyagez pendant au moins 3 mois après le traitement.

Le médecin spécialiste en médecine nucléaire vous informera de toute autre précaution particulière que vous devrez prendre après l’administration de ce médicament. Contactez votre médecin spécialiste en médecine nucléaire si vous avez des questions.

Si vous avez reçu plus de Lutathera que vous n’auriez dû

Un surdosage est improbable puisque vous recevrez une dose unique de Lutathera contrôlée avec précision par le médecin supervisant la procédure d’administration. Toutefois, en cas de surdosage, vous recevrez le traitement approprié.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, parlez-en au médecin spécialiste en médecine nucléaire qui va pratiquer l’examen.

Notice4:

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES DE CE MEDICAMENT

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Les effets indésirables de Lutathera sont principalement liés à la radioactivité.

Les effets indésirables les plus fréquents observés chez les patients traités avec Lutathera reflètent son impact sur la moelle osseuse. Ceci peut engendrer une baisse des différents types de cellules sanguines, principalement des globules rouges (responsables du transport de l’oxygène des poumons vers les différents organes), des plaquettes (une cellule spécifique contribuant à la coagulation sanguine) et d’autres cellules sanguines comme les globules blancs (qui contribuent à lutter contre l’infection). Ceci se produit chez de nombreux patients et est souvent temporaire. Cependant, dans de rares cas, la diminution des cellules sanguines peut être persistante et/ou permanente.

Par conséquent, une baisse des différents types de cellules sanguines peut vous exposer à des risques d’hémorragie, de fatigue, d’essoufflement et d’infection. Si vous observez l’un de ces symptômes, consultez votre médecin qui pourra décider de reporter ou d’arrêter l’administration du traitement.

D’autres effets indésirables incluent des nausées et vomissements (habituellement au cours des 24 premières heures) et une perte d’appétit.

Les effets indésirables possibles retardés (> premières 24 heures) des radiations incluent la fatigue.

En outre, en raison de la mort et de la destruction des cellules cancéreuses par le traitement, il est possible qu’une libération excessive d’hormones provenant de ces cellules se produise, ce qui peut accroître ou déclencher l’apparition des symptômes associés à la tumeur neuroendocrinienne comme la diarrhée, les bouffées de chaleurs et rougeurs, troubles du rythme cardiaque, essoufflement, etc. Si vous constatez l’un de ces symptômes, informez immédiatement votre médecin ; il pourra vous demander de rester à l’hôpital pour observation et traitement si nécessaire.

Un résumé des effets indésirables est indiqué ci-dessous par ordre de fréquence :

Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :

nausées, vomissements, fatigue, numération plaquettaire basse (thrombopénie), numération basse des globules blancs (lymphopénie), numération basse des globules rouges (anémie), perte d’appétit, diminution de la numération de toutes les cellules sanguines (pancytopénie).

Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

faible taux de globules blancs (leucopénie ou neutropénie), douleurs musculaires, perte temporaire de cheveux (alopécie), distension abdominale (ballonnement), diarrhée, nausées, réaction ou gonflement au site d’injection, trouble du goût, douleur au site d’injection, céphalée, tension élevée ou basse, œdème périphérique, résultats anormaux d’analyse sanguine des valeurs rénales (créatinine élevée), douleurs abdominales (générales et hautes), constipation, résultats anormaux d’analyses sanguines des valeurs hépatiques, rougeurs et bouffées de chaleur, glycémie sanguine élevée, évanouissement, défaillance rénale (y compris aiguë), déshydratation, brûlures d’estomac (dyspepsie), sang dans les urines, résultats anormaux des analyses d’urine (présence de protéines sériques), baisse de fonctionnement de la thyroïde, essoufflement, inflammation de l’estomac (gastrite), concentration anormalement élevée de pigments biliaires (bilirubine) dans le sang (hyperbilirubinémie), résultats anormaux de tests sanguins (hypomagnésémie et hyponatrémie), symptômes grippaux, frissons, syndrome myélodysplasique, nécessité de transfusion sanguine.

Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

Douleur, douleur dans le bas de l’abdomen, inconfort abdominal, douleur gastrointestinale, accumulation anormale de liquide dans l’abdomen, obstruction intestinale (en particulier de l’iléon), douleur oropharyngée, inflammation de la bouche et des lèvres, bouche sèche, troubles olfactifs, fonction pancréatique anormale, inflammation aiguë du pancréas, inflammation du côlon, sang dans les selles, selles noires, anxiété, rythme cardiaque rapide et irrégulier, palpitations, inconfort dans la poitrine, conjonctivite, troubles oculaires, peau sèche, transpiration excessive et abondante, démangeaisons généralisées, purpura thrombocytopénique, gonflement localisé et du visage, fourmillement ou sensations de picotement, trouble des fonctions cérébrales lié à une maladie hépatique, hypernatrémie, hypophosphatémie, hypercalcémie, hypocalcémie, hypoalbuminémie, baisse du potassium, augmentation de l’urée, augmentation de l’hémoglobine glyquée, baisse de l’hématocrite, présence de catécholamines, augmentation de la protéine C réactive, augmentation de la créatine phosphokinase, baisse de la lactate déshydrogénase, taux de sucre bas dans le sang, flatulences, résultats anormaux des tests d’urine (présence de leucocytes), taux élevés d’hormone parathyroïde dans le sang, prolifération anormale aiguë ou chronique de leucocytes, destruction des cellules tumorales (syndrome de lyse tumorale), fièvre, éruption cutanée, pâleur, froideur périphérique, troubles du sommeil (somnolence), hallucinations, incontinence urinaire, dilatation des vaisseaux sanguins, vertige, malaise, troubles liés à la destruction tumorale, perte de poids, leucémie myéloïde aiguë, insuffisance de la moelle osseuse, inflammation de la vessie (cystite), décès, crise cardiaque, pneumonie, présence anormale de liquides autour des poumons (épanchement pleural), augmentation des expectorations, troubles de la fonction rénale, spasmes musculaires, crise carcinoïde, sensation anormale, handicap physique, désorientation, électrocardiogramme anormal (prolongation du segment QT), choc cardiogénique, hypotension orthostatique, phlébite, sensation de choc, vomissement de sang, cholestase, lésion hépatique ou congestion, acidité anormalement élevée du sang et d’autres tissus (acidose métabolique), fracture de la clavicule, interventions chirurgicales/médicales signalées à titre exceptionnel (polypectomie, placement d’un stent, insertion d’une sonde digestive, dialyse, drainage de la cavité abdominale et drainage d’abcès).

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin spécialiste en médecine nucléaire. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration :

France

Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance

Site internet: www.ansm.sante.fr

Luxembourg/Luxemburg

Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments Villa Louvigny – Allée Marconi

L-2120 Luxembourg

Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

Notice5:

5. COMMENT CONSERVER CE MEDICAMENT ?

Vous n’aurez pas à conserver ce médicament. Ce médicament est conservé sous la responsabilité du spécialiste dans des locaux appropriés. La conservation des médicaments radiopharmaceutiques s’effectue conformément à la réglementation nationale relative aux substances radioactives.

Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé. Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Lutathera ne doit pas être utilisé après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP.

- conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

- conserver dans l’emballage d’origine pour protéger l’environnement des radiations.

Notice6:

6. CONTENU DE L'EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Que contient Lutathera

La substance active est le lutécium (177Lu) oxodotréotide. Un mL de solution pour perfusion contient 370 MBq de lutécium (177Lu) oxodotréotide à la date et à l’heure de calibration.

Les autres ingrédients sont : acide acétique, acétate de sodium, acide gentisique, acide ascorbique, acide diéthylène triamine penta acétique (DTPA), chlorure de sodium 9 mg/mL, hydroxyde de sodium, eau pour préparation injectable (voir rubrique 2 « Lutathera contient du sodium »).

Qu'est ce que Lutathera et contenu de l’emballage extérieur

Lutathera est une solution transparente et incolore pour perfusion, fournie dans un flacon incolore fermé par un bouchon en caoutchouc et scellé par une capsule d’aluminium.

Chaque flacon contient un volume variant de 20,5 à 25,0 mL de solution ce qui correspond à une activité de 7 400 MBq à la date et à l’heure de perfusion.

Le flacon est enfermé dans un blindage en plomb scellé dans un plastique.

Titulaire:
ADVANCED ACCELERATOR APPLICATIONS
Present2020:
1
PasP:
1